Listen free for 30 days
Listen with offer
-
Visages de Descartes
- Narrated by: Jean Deschamps
- Length: 53 mins
Failed to add items
Sorry, we are unable to add the item because your shopping cart is already at capacity.
Add to basket failed.
Please try again later
Add to wishlist failed.
Please try again later
Remove from wishlist failed.
Please try again later
Adding to library failed
Please try again
Follow podcast failed
Unfollow podcast failed
£0.00 for first 30 days
Pick 1 audiobook a month from our unmatched collection - including bestsellers and new releases.
Listen all you want to thousands of included audiobooks, Originals, celeb exclusives, and podcasts.
Access exclusive sales and deals.
£7.99/month after 30 days. Renews automatically. See here for eligibility.
Buy Now for £4.99
No valid payment method on file.
We are sorry. We are not allowed to sell this product with the selected payment method
Pay using card ending in
By completing your purchase, you agree to Audible's Conditions of Use and authorise Audible to charge your designated card or any other card on file. Please see our Privacy Notice, Cookies Notice and Interest-based Ads Notice.
Summary
I. Le Démolisseur :
II. Le constructeur :
III. Le sage :
À l'aube de la civilisation moderne, se lève, éclatant et résolu, le génie de Descartes. Un monde se meurt : on ne peut en accuser Descartes qui est né dans les désordres et l'obscurité d'un siècle où toutes les valeurs sont contestées, les structures croulantes, et où l'inquiétude des esprits est à son comble. La belle ordonnance médiévale s'est défaite, l'équilibre rompu, et les découvertes de l'humanisme n'ont été que la recherche tâtonnante de l'homme, angoissé devant son destin nouveau, sa liberté d'adulte. Le seul recours est pour l'instant en soi-même : Montaigne l'a enseigné. Mais que peut-il sortir de bon de l'homme seul ? Le jeune Descartes a vécu sérieusement ce "mal du siècle".
Le discours nous conte, douloureusement même pour qui sait le lire, sa déception d'adolescent, gourmand de vérité, à la sortie du collège. Comme Montaigne, il choisit de rentrer en soi-même, mais sans faire taire en lui cet appel de vérité, ce désir de "voir clair" en ses actions pour "marcher avec assurance en cette vie". Il sait déjà que le prix de la vie est dans la connaissance que nous avons de ses raisons et des valeurs spirituelles qui l'éclairent. Ces raisons de vivre et ces valeurs, il est résolu à les trouver coûte que coûte : il lui faut un ciel et une terre nouvelle. Sans hésiter, l'enthousiasme même d'une nuit fiévreuse lui semblant un ordre divin, il se met en marche, "Descartes, nous dit Péguy, ce cavalier français qui partit d'un si bon pas".
- 1) Le doute vécu : Discours de la Méthode, fragment de la première partie,
- 2) La méthode : Discours de la Méthode, fragment de la 2e partie,
- 3) Le doute sérieux : Méditations métaphysiques.
II. Le constructeur :
- 1) Le métaphysicien - le moi : Méditations métaphysiques,
- Le monde : Méditations métaphysiques,
- Dieu : Méditations métaphysiques.
- 2) Le physicien : Traité des Météores, premier discours,
- 3) Le biologiste : lettre de mars 1638.
III. Le sage :
- 1) Le culte de la vie : à Mersenne, 9 janvier 1639,
- 2) L'urgence de la morale : Discours de la Méthode, 3e partie,
- 3) La morale du contentement intérieur : à Elisabeth, 4 août 1645,
- 4) La générosité : Traité des Passions, 3e partie, art. 152 et 153.
À l'aube de la civilisation moderne, se lève, éclatant et résolu, le génie de Descartes. Un monde se meurt : on ne peut en accuser Descartes qui est né dans les désordres et l'obscurité d'un siècle où toutes les valeurs sont contestées, les structures croulantes, et où l'inquiétude des esprits est à son comble. La belle ordonnance médiévale s'est défaite, l'équilibre rompu, et les découvertes de l'humanisme n'ont été que la recherche tâtonnante de l'homme, angoissé devant son destin nouveau, sa liberté d'adulte. Le seul recours est pour l'instant en soi-même : Montaigne l'a enseigné. Mais que peut-il sortir de bon de l'homme seul ? Le jeune Descartes a vécu sérieusement ce "mal du siècle".
Le discours nous conte, douloureusement même pour qui sait le lire, sa déception d'adolescent, gourmand de vérité, à la sortie du collège. Comme Montaigne, il choisit de rentrer en soi-même, mais sans faire taire en lui cet appel de vérité, ce désir de "voir clair" en ses actions pour "marcher avec assurance en cette vie". Il sait déjà que le prix de la vie est dans la connaissance que nous avons de ses raisons et des valeurs spirituelles qui l'éclairent. Ces raisons de vivre et ces valeurs, il est résolu à les trouver coûte que coûte : il lui faut un ciel et une terre nouvelle. Sans hésiter, l'enthousiasme même d'une nuit fiévreuse lui semblant un ordre divin, il se met en marche, "Descartes, nous dit Péguy, ce cavalier français qui partit d'un si bon pas".
©2017 Compagnie du Savoir (P)2017 Compagnie du Savoir
activate_Holiday_promo_in_buybox_DT_T2